Rosis
Le hameau de Rosis ( 271 habitants )
Autrefois nommée St Gervais , il prend ensuite le nom de Rosis, patronyme du château de la famille noble du pays, les De Portalon de Rosis.
Le village est le départ des sentiers de randonnées à travers la montagne de Rosis avec les massifs du Caroux et de l’Espinouse, c’est aussi le domaine des adeptes de l’escalade .
On peut observer l’aigle royal et les mouflons de Corse introduits en 1956, ( réserve nationale de Chasse et de faune sauvage d’environ 1800 têtes.)
La forêt des écrivains combattants
À la fin du XIXe siècle, les forêts sur les pentes du massif Caroux-Espinouse, ont été surexploitées. En mars 1930, une crue géante du Tarn et de l’Agout provoque des inondations causant la mort d’environ 700 personnes. Les versants du Caroux sont ravagés. Il faut reboiser pour arrêter le ruissellement des eaux
Une souscription nationale est lancée. l’Association des écrivains combattants, fondée en 1919 par 80 hommes de lettres rescapés de la Grande Guerre, y participe.
« L’idée ? Créer, en association avec le Touring Club de France, une forêt pour pérenniser la mémoire d’écrivains morts pour la France pendant le conflit.
Des célébrités, comme Alain-Fournier, Saint-Exupéry, Charles Péguy, Max Jacob, Pierre Brossolette… Trois femmes sont parmi eux : Marietta Martin, Berty Albrecht et Irène Némirovsky.
C’était la volonté de Roland Dorgelès – président de l’Association des écrivains combattants de 1929 à 1930 – d’honorer ceux « qui ont versé peu d’encre, mais ont fait couler tout leur sang ».( enquêtes de l’Humanité )
Les stèles d’origine, disséminées autrefois dans la forêt, ont été remplacées en 2016 et regroupées le long d’un chemin central. La plupart comportent un QR code donnant des informations sur les écrivains.